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Cofely Services teste des robots pour améliorer la vie au bureau

Le géant des services aux entreprises adopte un robot conçu par une PME de 13 salariés.Elle commercialisera ses services dès 2015.

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Deux versions de Dya One présentés à Paris, au Grand Palais

Par Dominique Malécot

Publié le 11 févr. 2015 à 18:04

Il ressemble à Sidero, le petit robot bienveillant pour les hommes d’une série japonaise de science-fiction des années 1970. Mais il est bien réel et vient même d’être adopté par le géant des services en efficacité énergétique et environnementale Cofely Services. Diya One, c’est son nom, est un petit robot d’un peu plus d’un mètre de haut conçu pour surveiller et améliorer la qualité de l’air dans les locaux professionnels, notamment dans les musées et dans les bureaux. Doté d’intelligence artificielle pour améliorer ses performances au fil des jours, il se déplace de manière autonome pendant une dizaine d’heures, sans perturber les visiteurs ou les salariés. Doté de capteurs, il analyse la qualité de l’air, en détecte certains polluants et les traite ponctuellement aux ultraviolets. Pour Cofely Services, cette machine a un potentiel beaucoup plus large. « Nous travaillons avec une autre start-up qui a mis au point un détecteur capable d’identifier 279 polluants dont nous pourrions équiper Diya One », explique Jean-Pierre Monéger, directeur général de Cofely Services. Pour la filiale de GDF Suez, cette plate-forme peut aussi contribuer à améliorer la performance énergétique des bâtiments, les surveiller...

Coup d’accélérateur

Le groupe, qui emploie plus de 12.000 salariés en France, où il réalise 2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, va tester la machine dans ses locaux à Rueil-Malmaison. Il présentera les résultats de ces essais en juillet au Salon Innorobo, puis commercialisera ses services d’ici à la fin de l’année. Concepteur de Diya One, Partnering Robotics, petite entreprise technologique de Cergy (Val-d’Oise), qui emploie 13 salariés, n’en est certes plus à son premier million d’euros de chiffre d’affaires. Elle n’avait pas pour autant les moyens de diffuser elle-même le robot qu’elle a déjà expérimenté au musée des Arts premiers à Paris et qu’elle a placé chez Air Liquide. L’accord –  non exclusif – de collaboration qu’a signé il y a quelques jours son fondateur Ramesh Caussy avec Cofely Services lui permet d’accélérer. Toutes ses machines sont fabriquées en France par des sous-traitants.

Dominique Malécot

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